La région de Rennes les Bains
et plus particulièrement
le
Serbaïrou sont truffés
de mines ainsi qu'aux
alentours de
Roc-nègre et
Blanchefort.

 Le diable de Rennes le Chateau
 

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Pays de Couiza est le site des 24 communes du territoire, dans l'Aude, ou se situe Rennes le Chateau, Rennes les Bains, et les autres...
Le Centre de Tourisme Equestre de Blanchefort à Cassaignes 


Les mines d'or

La mine d'or d'Auriac

Les mines de Blanchefort

La mine des Encantados

La mine du Capitaine Boyer

LES MINES D'OR

Catel, dans l'histoire du Languedoc indique qu'en 1633, on commença l'exploitation des mines d'or, dans le diocèse d'Alet et près des Bains de Rennes.
Le Sieur de Serre, près d'Arques, Yves de Michel, présente une remontrance au Duc Gaston d'Orléans, au sujet de riches et abondantes mines d'or qu'il faisait exploiter au profit du Roi et dont il n'a pu faire les expéditions.
En 1667, César d'Arçon, ayant la direction pour le service du Roi des recherches minières en Languedoc, signale les Mines métalliques de Lanet ", à Monseigneur Colbert, Conseiller ordinaire du Roi" : "certaines personnes ayant assuré le Roy et Monseigneur Colbert que s'il plaisait à S.M de faire travailler aux mines du Mas de Cabardez et de la Prade, sur la Montagne Noire et à celles de Lanet et de Danezau (Davejean) dans les Corbières en Languedoc, l'on pourrait dans quatre mois et moyennant une dépense de 14.400 livres, tirer 800 quintaux de plomb et 300 marcs d'argent, outre le cuivre".

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LA MINE D'OR D'AURIAC :

En 1881, DAUBREE signalait, dans la commune d'Auriac, au Mont marcus "d'anciennes mines de cuivre antimonial et argentifère près desquelles fût trouvé au 19 éme siècle une meule en lave de 55 centimètres de diamètre,percée au milieu et restaurée avec un crampon en fer scellé au plomb"

. La concession d'Auriac fut institué, par décret du 7 décembre 1859, sur une surface de 1175 hectares, à M. Thenezy. La meule découverte par M. Thenezy était accompagnée de vases en pierre ollaire et fut trouvée sous un monticule de cendres, précise M. Esparseil (Bul. SESA - Tome VI - 1895). Marius Esparseil qui visita cette mine en 1895 indique qu'elle fut exploitée par les Romains et que les traces des anciens travaux sont nombreuses notamment des excavations où l'on trouve des débris de minerai de cuivre et des scories de fonte. Les travaux de M. Thenezy ont consisté au percement d'un puits sur le filon cuivreux.

Le minerai d'Auriac renfermerait 15 à 25% de cuivre gris, 8 à 9% d'antimoine et de 530 à 880 grammes d'argent au quintal métrique, d'après des analyses effectuées à l'École des Mines.

Cette vieille mine se situe sur la Départementale D 212 sur le flanc de la colline, avant le tournant qui permet d'accéder au Château d'Auriac. Nous avons visité la galerie supérieure accessible sur 30 ou 40 mètres. L'entrée forte étroite dispose de quelques marches taillées dans le, roc; une galerie aboutit à une série de puits autrefois équipés, mais qu'il nous fallut traverser avec un pont mobile installé pour la circonstance. Les galeries supérieures ont été abandonnées et le puits de l'entrée est inondé ; un fort écoulement d'eau s'y précipite et interdit la descente à l'échelle jusqu'aux galeries inférieures où se faisait l'exploitation. Plusieurs habitants de Lanet ont travaillé dans cette galerie lorsque le gisement a été repris en 1948, par "La Société des couleurs zinciques".

Selon le Géologue OVTRACHT qui visita cette mine vers 1950, cette galerie de mine est creusée le long d'une faille ouverte par l'eau. Les miroirs de faille y sont parfois écartés de plusieurs mètres. On y trouve de la calcite et de la barytine avec des traces nombreuses de malachite, d'azurite et de cuivre gris. La faille naturelle s'étend sur deux niveaux superposés.

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LES MINES DE BLANCHEFORT

En 1633, Guillaume Catel, conseiller au Parlement de Toulouse, écrivait : « Près des bains de Règnes, vers le pays de Razès, au diocèse d'Alet, il y a des mines d'or et d'argent et voit-on encore aujourd'hui de grandes ouvertures et carrières d'où les anciens en ont tiré... Nos ancêtres avaient coutume d'aller chercher de grandes troupes, comme des colonies d'allemands, pour tirer ces précieux métaux, comme étant plus avisés et expérimentés à la recherche des minéraux que les naturels du pays . »

En 1668, l'ingénieur César d'Arcons nous parle d'une mine d'argent qu'il visita lui-même et la décrit avec précision : « Un ouvrage des anciens Romains est au pied de la montagne, tout creusé dans le roc, de six pieds de haut et autant de large. J'y suis entré jusqu'à 350 pas de profondeur à plain-pied. Les personnes qui me conduisirent et qui y avaient été vingt ans auparavant reconnurent aux grands décombrements qu'on y voit rangés à droite et à gauche et qui y bouchent d'autres ouvertures, qu'on y avait depuis beaucoup travaillé. Elles me firent remarquer dans ce fond une autre ouverture qui descend du sommet de la montagne, et qui a par conséquent plus de 200 toises de profondeur. Il est évident que c'est par là qu'on avait ouvert cette mine et que la basse ouverture où j'étais entré est l'abristol que l'on fit pour faire sortir les eaux qu'on y rencontre et qui en sortent toujours depuis comme une grosse source. Le reste de matière qui s'y trouve en quelques endroits montre que c'était une mine d'argent . »
César d'Arcons appelle cette mine « le filon d'Albezun ». Au point de vue toponymique, cela nous laisse le choix entre le Bézu et Blanchefort, tous deux désignés dans les vieux textes par le vocable gallo-romain Albedunum qui signifie « forteresse blanche ». Mais la description détaillée qu'il donne des lieux, ainsi que, nous allons le voir, les relations d'auteurs postérieurs, indique que c'est bien de la montagne de Blanchefort qu'il s'agit.

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LA MINE DES ENCANTADOS

Située en amont de Couiza sur le chemin qui mène à Rennes le Château.
Le sous sol composé d'importants gisements gypseux, renferme une multitude de grottes d'origine karstiques, découvertes au fur et à mesure du creusement minier. Entrée visible depuis le chemin.
Cette mine fut exploitée avant 1914 et après 1940 par Castel, puis par Siau.
( Fédié ) ancien conseiller général de l'Aude en visite une partie minime à la fin du siècle dernier. Il parcourut plus de cinq cents mètres avant d'en avoir vu la fin. Cette mine passait, certains le pensent jusqu'au-delà du Casteillas situé à plus de 2000 mètres, et pour d'autres, communiquait par de sinueux boyaux avec Rennes le Château.
Son exploitation fut abandonnée après que la voûte se fut effondrée sur une grande longueur, à son extrémité côté Couiza, enfouissant un ouvrier espagnol dénommé Clément, son attelage et son cheval.

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LA MINE DU CAPITAINE BOYER

Sous le Hameau de Montferrand

 


photo cliquable
Cette photo est l'entrée de la mine exploitée par le capitaine Boyer.
Elle se situe sous Montferrand derrière le Picou à Rennes les Bains.


photo cliquable
Voici la fameuse mine de jais décrite par Boudet.
Elle se situe dans le Serbaïrou à une dizaine de mètres du dé de dolmen. Il est à noter qu'une croix ainsi qu'une mire sont au sommet de ce rocher et font un alignement en passant par le clocher de rennes les Bains et blanchefort.

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Nous développerons ultérieurement le thème des mines qui est vraiment très important dans la région de Rennes les Bains, Blanchefort, et les Encantados à Couiza, Rennes le Château.

 

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