Poussin a t-il transmis dans
sa peinture le secret de
Rennes le Chateau et du
Tombeau de Arques ?

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Des bergers en Arcadie

Tombeau d'Arques aux Pontils

Nicolas Poussin naquit le 15 juin 1594 à Villers
fils et petit-fils de notaire à Soisson
" Que Poussin, teniers, gardent la clef..."
Invite à comprendre que le peintre, par l'une de ses oeuvre, les Bergers d'Arcadie, dévoile une partie de la clef du secret des Blanchefort. L'origine des Bergers d'Arcadie "la félicité sujette à la mort" est confuse si certains la présume vers 1629.
Lemonier, lui, attribue la création du tableau entre 1638 et 1639. Ces dernières dates indiqueraient donc que le tableau aurait été exécuté dès l'arrivée de Poussin à la cour de France.
Qui l'a commandé, Louis XIV, Richelieu ? Ce point reste obscur.
Les Bergers d'Arcadie, une oeuvre assez médiocre.
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Des bergers en Arcadie

Si un tableau a fait couler beaucoup d'encre dans l'histoire de Rennes c'est bien les "Bergers d'Arcadie" de Nicolas Poussin. Toutes sortes d'analyses en ont été faites, aussi cet article n'aura pour but que d'en parler en restant dans un juste milieu entre les exagérations maximales et les appréciations totalement vides.
Nicolas peint une première fois ce thème aux alentours de 1628. Ce dernier a certainement connaissance alors du tableau du Guerchin “ Et in Arcadia ego ” qui se trouve dans la collection de la famille Barberini , les protecteurs du peintre. Le tableau n'apparaît que lors de l'inventaire des biens du cardinal Massimi en 1677. Il est possible qu'il en soit le commanditaire. Il est aujourd'hui dans une collection privée à Chatsworth en Angleterre. Voilà bien un curieux tableau : trois bergers et une bergère devant une tombe, mais chose particulière dans une peinture tous les personnages sont de dos, hormis la bergère légèrement en retrait et de profil. La tombe est de style baroque, le paysage ne montre rien. Que peut-on retenir d'une peinture qui ne montre rien sinon des personnages de dos ?Une seule chose : la phrase “ Et in Arcadia ego ”. Ce tableau est fait pour que le spectateur, tout comme les bergers, s'arrête sur cette phrase. Nous y reviendrons.

Dix ans plus tard Nicolas Poussin récidive sur le thème dans la version du Louvre, si célèbre. Au sujet de cette deuxième version, on ne connaît guère plus de détails sur son commanditaire que pour la première version. On peut supposer qu'elle fut commandée par quelque haut prélat de l'entourage papal, peut être par Francesco Barberini lui-même, car peu après la mort d'Urbain VIII, son frère, la famille Barberini, en disgrâce papale se voit obligée de quitter Rome, et revient en France. Or, on retrouve le tableau dans la collection d'un ingénieur militaire Henri Avice, en France. Louis XIV l'achète en 1685, et le fait placer dans sa chambre à Versailles, emplacement qu'il ne quittera plus jusqu'à la mort du roi.

Observons attentivement ces deux oeuvres. Dans la première version, Poussin présente quatre personnages : une “ bergère ” et trois hommes. Elle est en retrait, elle semble pensive et regarde l'inscription d'une manière plutôt distraite. Deux des hommes s'intéressent de près à l'inscription et celui qui possède un bâton en forme de crosse et qui est barbu pose son doigt sur les lettres comme pour mieux les lire en les nettoyant. Le troisième homme est assis à même le sol, il semble triste, il est couronné de laurier et remplit une cruche à une source qui jaillit près de la tombe. Cette dernière, à peine visible, est de style baroque, et surmontée d'un crâne. Pas le moindre animal, autour de ces bergers, ni moutons, ni chien. Pourtant quand il le juge nécessaire Nicolas peint des moutons et même des troupeaux entiers (paysage avec les funérailles de Phocion.etc..)Si ce n'était le titre rien ne nous permettrait de dire qu'il s'agit là de bergers, à l'exception d'un détail : le bâton en forme de crosse, apanage du pasteur.
Si nous plaçons, à côté, la deuxième version, nous voyons le même nombre de personnages, la femme est toujours en retrait, pensive mais évoque une pensée intérieure encore plus profonde que dans la première version. Appuyé sur la tombe, un personnage couronné de laurier semble toujours aussi triste, mais plus de source. De même que dans la première version, le barbu semble nettoyer l'inscription avec son doigt, mais il s'est mis à genoux pour mieux faire, son bâton n'a plus de crosse. Enfin le dernier homme s'intéresse, lui aussi à l'inscription, mais paraît prendre à partie la femme à ce sujet. Toujours pas le moindre animal à l'horizon. L'impression que nous donne cette description est que Poussin peint exactement deux fois les mêmes personnages, ils sont bien typés et chacun possède bien son rôle. A une différence près qu'ils ne sont plus de dos, ils deviennent plus présents et plus affirmés. Dans la première version, l'inscription nous avait apparu, comme le centre d'intérêt, ici elle disparaît devant la présence des personnages et, grande différence avec la version de Chatsworth, devant la tombe et le paysage. La tombe n'est plus baroque mais de style “ Italien ” à pans coupés ; sa position dans le tableau n'est plus secondaire mais centrale. Quant au paysage, inexistant dans la première version, il devient ici essentiel. Il faut savoir qu'au XVIIe siècle, on peint en atelier, le peintre fait des croquis sur le terrain mais ne peint pratiquement jamais devant un paysage. Quant à la scène elle même elle a pu très bien ne jamais avoir lieu. Nicolas a dû organiser dans son atelier des séances de pose pour chaque modèle les autres n'étant pas nécessairement présents. En effet le travail d'un seul personnage représente souvent plusieurs jours de pose et de nombreux dessins. Le peintre reconstitue toute sa scène de pure imagination en se basant sur ses croquis. Parfois il réunit tous les éléments pour avoir une vue d'ensemble mais assez rarement. Il en est de même pour le paysage, constitué de différentes esquisses rassemblées en un même lieu. C'est-à-dire, de morceaux de paysage précis, recomposés ensemble pour réaliser un paysage mythique, idéal. C'est ainsi que dans l'oeuvre de Poussin on voit souvent le château Saint Ange placé en rase campagne, alors que celui-ci se trouve en plein coeur de Rome.
En parlant de cette deuxième version Bellori, biographe de Poussin (1672), précise que ce dernier “ en devait l'idée au cardinal Rospigliosi ”. Or Poussin avait déjà travaillé sur cette idée dix ans auparavant. Si donc, Le futur Clément IX a bien suggéré quelque chose à Poussin, ce n'est pas cette idée que Poussin avait déjà eue, ce serait plutôt de placer ses “ bergers ” dans un “ certain paysage ”.


Cardou

Blanchefort
Rennes

Cardou

Blanchefort
Rennes


Tableau de Poussin

Photo actuelle

En retraitant ce tableau, Nicolas Poussin passe donc de l'évocation vague de la phrase “ET IN ARCADIA EGO” à une situation bien plus définie où cette sentence a toujours sa place mais sur une tombe précise dans un paysage précis entourée de personnages aux caractéristiques uniques. Si le titre ne portait encore le mot “ bergers ” plus rien ici ne nous indiquerait la fonction de ces personnages. C'est certainement très volontairement que Nicolas n'a pas peint de moutons dans ces tableaux. Que sont donc ces bergers ? Ils gardent, certes, mais pas des moutons, ils gardent une tombe ! En effet, on a toujours suivi l'idée que les “ bergers ” venaient de découvrir une tombe, mais en fait Nicolas Poussin peint les “ gardiens ” d'une tombe. Ils ne viennent pas de la découvrir ; mais ils la protègent et surveillent l'inscription et la bergère réfléchit sur les problèmes posés par le poids de ce gardiennage. Ce ne sont pas d'ailleurs des personnages ordinaires, le maître des Andelys nous en fait prendre conscience en les couronnant tous de laurier. La couronne de laurier étant chez les grecs, donc au pays de l’Arcadie, le symbole que l'on remettait aux personnes ayant rendu un service important à la patrie. Dans d'autres oeuvres, il couronne ainsi les poètes (L'inspiration du poète) les héros et les dieux (Acis et Galatée, Mars et Vénus) Il y a donc peu de chance que Poussin ait voulu nous montrer ici des bergers ordinaires sans moutons à garder, et qui méditent sur la mort parce qu'ils viennent de découvrir une tombe fut elle porteuse d'une sentence. Non, le service qu'ils rendent, c'est bien de garder une tombe, mais une sépulture mystérieuse qui est au centre du tableau dans la deuxième version, et qui n'est définie que par la phrase “ Et in Arcadia ego ”. Qui nous dit qu’"il" est en Arcadie ? Pourquoi une phrase sans verbe ?
On a tout dit sur le sens de cette phrase.
C'est la mort qui parle et qui nous dit, même en Arcadie, au pays de la félicité, je suis présente, pourquoi pas ! Mais il y a une ambiguïté sous jacente : si l’Arcadie est bien une image du paradis, ce dernier ne serait-il pas lieu de félicité absolue ?
C'est le mort qui parle et qui dit au passant “Maintenant je suis au paradis “. A l'appui de cette hypothèse, il faut préciser qu'en latin, le "ego" à la fin d'une phrase laisse penser qu'il s'agit bien du mort qui parle car il fait un retour sur lui-même. Mais alors pourquoi pas de verbe dans cette phrase ? Pourquoi une construction grammaticale fragile alors qu'il était si simple d'ajouter “sum : je suis ”.
Il y a à cela une raison. Cette phrase est codée et le code ne permet pas d'ajouter d'autres lettres qui seraient inexploitables. Dans la deuxième version, le berger de droite semble demander : que doit -on faire pour comprendre ? C'est l'attitude de la “ bergère ” qui guide la nôtre : il faut réfléchir, se concentrer sur cette expression pour en tirer la quintessence.
Par une lettre à l'évêché, Antoine Bigou, curé de Rennes le château en 1789, demande l'autorisation de mettre à l'abri une dalle scellée dans une tombe au lieu dit “ Les Pontils" . Cette opération fut exécutée par un dénommé Guillaume Tiffou en novembre 1789. Cette dalle devait porter une inscription bien intéressante pour qu'elle nécessite tant d'efforts, mais la révolution était en marche, il fallait protéger les choses léguées par le passé.
Il y avait donc à cet endroit un tombeau, qui ne ressemblait peut-être pas exactement à celui de Poussin, et il est possible que lorsqu'il a été refait, soit la famille Galibert, soit la famille Lawrence aient copié le tombeau du tableau de Poussin (encore faudrait-il savoir pourquoi et sur les conseils de qui ?). Toujours est-il que c'est bien d'un tombeau placé là que nous parle Poussin. Il y a de fortes chances que la dalle retirée là, Antoine Bigou en ait fait la fameuse pierre de la fausse tombe de la marquise d’Hautpoul, morte quelque huit ans plus tôt. Sur cette pierre, il y avait bien écrit “ Et in Arcadia ego ”, mais avec des lettres grecques . Comme Poussin n'est jamais venu dans le Rasès, du moins certainement pas, avant de faire ces deux tableaux, il n'a pas su que la sentence était écrite en lettres grecques. Ceux qui lui avaient demandé de faire ce travail ont peut-être volontairement ou non omis ce détail.
Détail, qui n'en est peut-être pas un. Cette phrase qui est déjà dans un latin tronqué la voilà maintenant écrite en lettres grecques. Pour quelle raison sinon pour nous donner la clef. De plus, elle était écrite verticalement en deux colonnes comme sur le dessin suivant :

Mettons à part deux groupes de deux lettres précédées d'une petite croix. Souvent le nom de personnages sacrés ou des saints est, dans la tradition chrétienne, précédé d'une croix. Ici en effet PX est le monogramme du Christ ou Chrisme. Et cela ne peut être lu, que si on écrit ces lettres avec des lettres grecques ; quant à D I, on peut supposer qu'il s'agit du mot DEI, un génitif qui signifie “ de dieu ”. Procédons avec le reste comme on fait une anagramme, glissons un E entre le D et le I. Avec les lettres qui restent on ne peut faire qu'un seul mot latin le mot “ negatio ” et il nous reste deux A. La phrase devient alors “ Christ negatio dei AA” soit “ Christ négation de dieu AA“. C'est-à-dire que la phrase, que nous montre Poussin dans son tableau, porte en elle-même la clef de son décodage.
Félibien, biographe et ami de Poussin écrit à ce sujet : “ Par cette inscription, on a voulu marquer que celui qui est dans cette sépulture a vécu en Arcadie, et que la mort se rencontre parmi les plus grandes félicités.” Il s'agit donc d'un mort qui aurait vécu en Arcadie, mais l’Arcadie n'est elle pas le pays d'Arques, et par félicité ne doit-on pas entendre bonheur au sens de la durée comme, dans l'expression , "il a vécu un grand bonheur ”. Car, à ce moment-là, la phrase prend tout son sens, il n'est pas sur terre de bonheur assez grand qui ne se termine par la mort. En répondant à la question, quel personnage à la destinée fabuleuse est venu connaître la mort et la sépulture en Arcadie ? Un personnage dont cette phrase codée nous affirme l'humanité. Le lecteur comprendra d'une manière évidente de qui est la sépulture cachée, gardée par d’héroïques “ bergers “. C'est lui qui nous dit “ Maintenant je suis en Arcadie". Pour Poussin, ce tombeau est symbolique, mais représente-t-il à ses yeux, un autre tombeau, bien réel celui-ci et caché aux yeux de tous?
Poussin a l'habitude de cacher dans ses tableaux des symboles, qu'il dessine grâce aux lignes de constructions. Ainsi dans le triomphe de Vénus qu'il peint pour Richelieu il cache un symbole d'origine Hébraïque, le triangle contenant un oeil et des rayons ainsi que trois cercles. Nous avons découvert dans plusieurs tableaux de Poussin ce même phénomène, il s'appuie sur les lignes dites de force pour cacher des symboles ésotériques

Dans les "bergers d'Arcadie, Nicolas Poussin, comme il a l'habitude de le faire, construit son tableau autour de deux A, Comme d'autres peintres l'avaient déjà fait suivant les commandes de L'AA. Tout autre système de construction, en particulier un pentagramme, dont toute une partie serait en dehors du tableau, relève de spéculations les plus fantaisistes.

Personne ne peut dire s'il s'agit de la vérité ou d'une hérésie volontairement tenue secrète qui se serait assez répandue au XVIIe siècle pour atteindre le coeur même de l'église et par là, Nicolas Poussin. Les deux lettres AA, peuvent elles nous mener vers une identité de ces "bergers"? C'est possible mais c'est une autre histoire.
Nous avons reconstitué uniquement avec des photos locales et la tombe des Pontils, le paysage des "Bergers d'Arcadie"; l'impression de "déjà vu" est saisissante.

Nous pensons fermement qu'il ne peut y avoir de hasard dans ce cas précis. C'est bien la région d'Arques qui est l'Arcadie de Nicolas Poussin.

Daniel Dugès
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Tombeau d'Arques
aux Pontils


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Le tableau de Poussin
Les Bergers d'Arcadie


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L'histoire universelle
Tableau attribué à Nicolas Poussin


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Il s'agit d'un tableau découvert au salon des antiquaires à Toulouse, le 3 novembre 1975, de dimension 74.5 X 99 cm.
Il se présentait alors dans un cadre doré du début du XIX ème siècle sur lequel était porté gravé sur une plaque en cuivre,
le nom de Nicolas Poussin.

Décryptage du tableau
Notre paysage du tableau est une juxtaposition de Rome et de Rennes le Château, d'après monsieur Tiers.
Le tableau comprend plus de 80 symboles.
Exemple : l'arbre de droite sur le tableau
Il y a été peint les branches en forme de bois de Rennes - ( le bois de Rennes le Château ) etc...


Bois de Renne

Nicolas Poussin vient de nous faire comprendre qu'il a un message à nous délivrer, mais il ne peut le dire tout haut.
Il le cache donc aux yeux du profane et laisse au chercheur perspicace le soin de pénétrer dans le monde de l'invisible.

Synthèse du texte de monsieur Robert Tiers

Nous vous conseillons vivement de vous procurer l'ouvrage publié par R. Tiers
afin de vous faire une idée de la manière de décrypter les tableaux de Poussin.

Rahim, intervenant du forum est un spécialiste
de décryptage des tableaux de Poussin.
Vous pouvez toujours lui poser des questions sur le forum.

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