Le diable de Rennes le Chateau

Ce décryptage a été réalisé
par
Franc Marie en 1977.
A ce jour personne à notre
connaissance n'a fait mieux.
Nous avons vérifié sur
place ses données, elles
s'avèrent exactes.

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Pays de Couiza est le site des 24 communes du territoire, dans l'Aude, ou se situe Rennes le Chateau, Rennes les Bains, et les autres...
Le Centre de Tourisme Equestre de Blanchefort à Cassaignes 




Décryptage de M. Dall'Acqua

La vrai langue celtique : F.D

Le petit manuscrit

Le secret de la carte de Boudet : D.D

Le grand manuscrit

Décryptage de la dalle par A.Châtillon

Construction géométrique de Beecham

Cryptogramme Sot pêcheur

 


Le cryptogramme Sot pêcheur

Ne pouvant opérer sur celui de l'église, M. Corbu décida de " fouiller le Tabernacle " qui se trouvait à l'entrée de la villa Béthanie puisqu'il en était le propriétaire. Il l'ouvrit mais ne trouva rien à l'intérieur. A l'aide d'un marteau, il se mit alors à casser le fond à l'intérieur et là, dans du plâtre, il trouva un petit tube en bois, enveloppé de papier journal qui contenait un petit document d'une dizaine de centimètres de longueur. C'était le fameux manuscrit " Sot pêcheur ".

Le cryptogramme tel qu'il a été retrouvé.

 

OBSERVATION :

Après l'analyse de la fréquence des lettres, il est certain qu'un codage par substitution n'avait pas été appliqué. Le texte est trop court pour que la fréquence normale puisse avoir été rétablie par adjonction de lettres inutiles après codage.

Seul le hasard ou la complicité du créateur du cryptogramme permet de s'en sortir ! En effet, qui dit code, dit décodage et clef à fournir. Pourquoi coder un message ou un texte ? Pour passer un message destiné uniquement à certaines autres personnes. Soit, Saunière a codé ce message et dans ce cas, a fourni le code à quelqu'un d'autre, soit Saunière a codé son message et texte pour la postérité.

Le cryptogramme est rédigé sur un support composé de 220 cases formant un rectangle de 22 cases sur 12 cases. Le texte comporte 176 lettres, 12 signes et 32 croix. Le tour extérieur du rectangle comporte 64 lettres qui sont indépendantes du texte central.

J'en arrive à la conclusion suivante :

Je peux en déduire qu'il était destiné à un prêtre qui prendrait la peine de le lire et aurait détecté la présence d'un codage. Le fait que ce document ait été caché de façon à être mis à jour que lors de travaux, suggère une transmission de message sans destinataire connu, sans clef remise. Cette clef doit figurer dans le message.

RECHERCHE :

1 - Il y a trente-deux croix incorporées dans le texte. Si l'échiquier ne fait pas partie de l'ornement normal des églises, il fait par contre partie de celle des loges maçonniques. L'échiquier symbolise par ses cases alternativement blanches et noires l'alternance des " années blanches " et des " années noires " dans la vie humaine. Pour qui sait lire, c'est la preuve que le cryptogramme à été écrit par un prêtre initié à un ordre supérieur.

2 - Trente-deux croix signifient aussi que l'échiquier servira de support pour le décodage du cryptogramme.

3 - Les 64 lettres du tour extérieur marque le point de départ du décodage. Les blocs de lettres devront comporter chacun 64 lettres.

4 - Suivant le texte, " l'embouchure " signifie " l'entrée ". Dans le texte, l'embouchure est constituée d'un gros point situé entre le " P " et le " S " à la deuxième ligne côté gauche et au milieu de la case, c'est le seul signe de ce genre dans tout le texte du cryptogramme.

5 - La première sélection de 64 lettres commence avec la lettre " P " du tour extérieur, le seul problème c'est de déterminer dans quel sens se fera la sélection.

Le Premier bloc de 64 lettres.


6 - A partir de la lettre " S " du mot "
SOT ", il faut faire la deuxième sélection de 64 lettres dans le même sens que la lecture du texte.

Le deuxième bloc de 64 lettres.

7 - Suivant le texte " un malin survint et XXV fois le goûta ", l'opération suivante consiste à sélectionner les vingt-cinq lettres qui suivent le deuxième bloc de 64 lettres.

Ces vingt-cinq lettres seront supprimées du texte puisqu'elles ne sont d'aucune utilité.

8 - Les trois dernières lettres du texte qui sont excédentaires seront aussi supprimées.

9 - Suivant le texte " deux fois retourna ", la sélection de lettres doit se faire en double. Il faut sélectionner les 64 lettres suivantes mais attention, celles-ci seront à l'envers puisqu'il faut commencer par le " S " de la onzième ligne puisque c'est l'endroit où se trouve la deuxième " embouchure " représentée par le " S " de la onzième ligne et le " P " de la dernière ligne.


Le troisième bloc de 64 lettres.

10 - Il y a deux blocs de 64 lettres sélectionnées dans le texte " SOT PECHEUR " mais il n'y a qu'un seul bloc de 64 lettres sélectionné dans le tour extérieur de la grille. Et comme la sélection doit se faire en double, il faut faire une nouvelle sélection mais cette fois, il faut partir de la lettre " P " de la dernière ligne qui représente la deuxième " EMBOUCHURE " formée par la lettre " P " de la dernière ligne et par la lettre " S " de la onzième ligne. Le sens de sélection se fera vers la gauche " P K C Z…. "

Le quatrième bloc de 64 lettres.

11 - Suivant le texte " cuit, il ne lui resta que l'arête ", la signification de cette phrase est simple. Après la sélection du nombre de lettre voulu, la grille doit ressembler à une arête. Il faut enlever tout ce qui se trouve sur la grille.

La nouvelle grille qui doit servir à la répartition de nouvelles lettres.

12 - Suivant le texte " un ange veillait et en fit un peigne d'or ", le mot clef est " PEIGNE ". Ce qui signifie que les lettres sélectionnées devront être réparties sur la nouvelle grille en colonnes verticales. Non, ce serait un peu trop facile. Le point de repère pour cette nouvelle manipulation de lettres ce sont les 32 croix qui sont réparties dans le texte du cryptogramme.

En tenant compte que ces croix désignent le jeu d'échec et qu'il y a quatre blocs de 64 lettres, il faudra utiliser quatre jeux d'échecs pour la répartition des 256 lettres. Le problème est de déterminer le sens de répartition des lettres. Ce problème sera vite résolu puisque la solution se trouve dans les premières lettres " P " et " S " qui désignent l'embouchure.

La lettre " P " pour PREMIER et la lettre " S" pour SECOND, le premier bloc de 64 lettres sera réparti en premier dans un ordre bien précis c'est-à-dire à L'ORIZONTAL mais une case sur deux, en commençant par la première colonne et un échiquier à la fois comme le montre l'exemple ci-dessous.

Le deuxième bloc de 64 lettres sera à son tour réparti sur les jeux d'échecs à côté des colonnes déjà utilisées par le premier bloc de 64 lettres. Au résultat final, il y a quatre jeux d'échecs complets. Les lettres seront à leur tour réparties sur la nouvelle grille.

Les quatre blocs de 64 lettres chacun.

13 - Les lettres des quatre échiquiers devront être réparties sur la nouvelle grille et comme le dit le texte " UN PEIGNE D'OR ", il faut répartir les lettres à la verticale comme les dents d'un peigne. Peigne qui se transformera en or pour qui pourra reconstruire les mots correctement.

Résultat final :

Cette nouvelle grille de mots n'est qu'une pièce dans le codage de l'abbé Bérenger Saunière. Parfois il manque une ou plusieurs lettres pour reformer le mot correctement suivant la longueur de celui-ci. Ci-dessus quelques exemple de mots, (grande photo = fresque) et (Croix = chemin de Croix).

Il est clair que le résultat du décryptage du parchemin " Sot Pêcheur " renvoie le chercheur sur la grande fresque et le chemin de Croix de l'église de Rennes-le-Château.

Gaël. G. J.


Les documents FLORI
ENFIN UNE TENTATIVE COHERENTE DE DECODAGE

C'est en bricolant un vieux meuble hérité de ma tante que j'ai trouvé ces deux parchemins glissés dans le bois. Le premier était en assez bon état, simple note sur papier légèrement jaunis

Le deuxième, très abîmé sur un très vieux papier. Il m'a fallu un peu de temps pour le mettre sous plastique et en faire une copie pas trop déformée.
La voici

Voici donc une énigme encore résolue, le décodage des parchemins dit Flori
J'ai eu la chance de retrouver le créateur de ces parchemins en la personne de Mr J-C-B qui a eu la gentillesse de m'expliquer comment il réalisa ces documents, je le laisse s'exprimer ci-dessous-

Je vais me faire un plaisir de vous répondre en quelques documents si vous le permettez
1- J'ai réalisé par informatique par copier coller, lettre par lettre, d'après les documents de cherissey un document codé. il s'agit du texte de la genèse vulgate.(document parch)
2- J'ai réalisé une copie papier par calque de ce document que j'ai vieilli au four (document parchori)
3 - J'ai mis en scène de faux experts qui m'auraient emprunté ce document et me l'auraient rendu abîmé. La détérioration ayant pour but de le rendre indécodable - déchirement et déplacement des signes de traçage - x, triangles, croix centrale, et x de l'appendice final - (document retour-expert)

Tout ça pour amener à en comprendre le code, d'après les petites croix les x le triangle de droite et suivant un tracé semblable à la dalle de Coume-Sourde (voir document dec) - j'avais introduit une petite note de Saunière (3 stèles 3 clés - Marie de Blanchefort Coume-Sourde et Capitaine où était censé se trouver une troisième stèle donnant la clef du décodage)

Au final on récupère une série de lettres (toujours document dec) qui sont les suivantes:
XMUQXBOGETILAFNVJERUCJDUPOXJLZUBIGASILMVFOBNEJZPBPUBSCIFAEVICLGOFBQRECTMPLB
CIRLPVXSZURJMCN

Le texte est tiré de la Vulgate (Bible en latin), Genèse, chapitre 6, versets 1 à 17

1-Après décodage du grand parchemin on obtient donc une série de lettres issue du décodage du parchemin:
XMUQXBOGETILAFNVJERUCJDUPOXJLZUBIGASILMVFOBNEJZPBPUBSCIFAEVICLGOFBQRECTMPLB
CIRLPVXSZURJMCN

2-J'invente ensuite une stèle (malheureusement fictive sensée être découverte près de la ferme de capitaines) :
"Alfred nous dit:
"Enfin vous le savez j'ai cherché longtemps la stèle (cf. document Flori 1) qui donnerait la clé de ce document et je crois l'avoir trouvé. Et comme certains ici sont mignons avec moi, je vous la file illico, sans autre forme de procès et sans rancune à ceux qui me dénigrent. Je vous demande juste, comme toujours, de me tenir au courant de vos trouvailles. Bien-sûr la localisation de cette stèle restera secrète because vandales. allez salut à tous. A bientôt.
CI GIT CAPITAN
NOBLE AIME FRERE et AMI
BUGARACH
MORT EN TERRE D'ARC
ADIE LE X MAI
MDCOLXXXI
RESQUIESCAT IN PACE"

3- les deux documents croisés dans un tableau de Vigénère (avec quelques erreurs dues au grand âge de Bigou, permettent de décrypter le message suivant:
Au cardou, moi, Antoine Bigou, ai scellé ce malin trésor redis table IIIII maison est parapet S est passera mer.

Je tenais également à préciser ce qui a motivé cette action. Il ne s'agissait nullement de se moquer de quiconque ou d'embarrasser des personnes existantes n'ayant rien à voir avec cette recherche de trésor, ni dans un quelconque intérêt matériel personnel, mais plutôt de tester la crédulité ou la sagacité des chercheurs...et rire un peu aussi . Je crois que l'énigme de Rennes le château est un formidable jeu de l'esprit, qu'il n'y a rien de concret à trouver, si ce n'est la merveilleuse capacité de l'homme à inventer, créer, magnifier le réel. Il s'agissait donc de ma petite pierre à l'édifice de cette créativité.

Cordialement
J-C-B

Vous trouverez ci-dessous le site d'Alfred Flori

http://membres.lycos.fr/alfredflori/


Décryptage de Monsieur Dall'Acqua J-B

Les recherches actuelles étant au point mort, je vous communique une partie de mes recherches.
Après lectures de différents messages sur tous les forums traitant du mystère de RCL, j'ai pensé qu'il était venu le moment d'intervenir en fournissant aux chercheurs une partie de mes recherches.
J'espère que cela participera à dévoiler le mystère du Razes.


Extait de mon roman: Saliman le Sage:

......-Tu es le B et le S. Je suis le M et le D. Fais deux colonnes avec dans chacune les vingt six lettres de l'alphabet. Positionne le S de la seconde devant le B de la première. Tu trouveras le M positionné devant le D…Fais de même avec deux autres colonnes positionnées devant les deux premièreeeee….. Aaah, je me meurs…

Saliman le vit ouvrir grand les yeux en même temps qu'il eut une convulsion. Il pivota la tête sur le côté, les paupières maintenant fermées.

C'était fini ! Il était mort sans avoir pu finir.

Saliman avait tellement de choses à lui dire .Mais le sort en avait voulu autrement. Il se releva et alors qui lui lâchait la main, celle-ci l'agrippa fermement. Comme un miracle il revenait à la vie et dans un dernier sursaut, ouvrit les yeux.

- Tu obtiendras I.X.O.I.Z… Le code d'accès au Graal… gravé sur la tombe d'un curé d'Axat…..A-dieu mon frère… Grande est ma joie de t'avoir à mes côtés pour mon dernier souffleeeee…

Et il mourut à ces dernières paroles. Bien qu'il n'ait pas eu l'occasion de lui dire sa joie, Saliman était réconforté à l'idée d'avoir été près de lui dans un moment pareil. Il était décédé avec sa famille retrouvée à ses côtés. Isabo vit dans son regard, lorsqu'il se retourna vers elle qu'une larme pointait au coin de son oeil. Lui, Saliman le grand guerrier connaissant tous les champs de bataille du proche Orient, l'invincible guerrier au regard froid comme l'acier, pleurait.

Oui, il pleurait pour la perte de deux êtres chers. Il n'avait pas retrouvé son frère dont il ignorait l'existence, il a y encore un an de cela, qu'il disparaissait à son arrivée. Et encore plus que tout, il comprit qu'il venait de perdre son seul et unique amour.

Regardant Isabo droit dans les yeux, il lui dit .........

.............Au bout d'une vingtaine de kilomètres, étant à l'abri de ses poursuivants, il s'accorda un peu de repos au pied d'un grand chêne.
Armé d'un crayon et d'un morceau de parchemin, il en profita pour se remémorer les dernières paroles de son frère. Il inscrivit les alphabets dans l'ordre qu'il lui avait précisé et il obtint une grille où il vit comme mentionné le mot I.X.O.I.Z.

C

L

A

R

L

C

D

M

B

S

M

D

E

N

C

T

N

E

F

O

D

U

O

F

G

P

E

V

P

G

H

Q

F

W

Q

H

I

R

G

X

R

I

J

S

H

Y

S

J

K

T

I

Z

T

K

L

U

J

A

U

L

M

V

K

B

V

M

N

W

L

C

W

N

O

X

M

D

X

O

P

Y

N

E

Y

P

Q

Z

O

F

Z

R

R

A

P

G

A

R

S

B

Q

H

B

S

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C

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I

C

T

U

D

S

J

D

U

V

E

T

K

E

V

W

F

U

L

F

W

X

G

V

M

G

X

Y

H

W

N

H

Y

Z

I

X

O

I

Z

Il comprit que le secret était protégé par deux codes.
La résolution du premier ne permettait que d'accéder au second! De plus l'abréviation de la première ligne lui indiquait où la chercher:
C.L.A.R.L.C = Clef A Redae Le Castrum.

Le secret de la dalle de Marie de Negri d'Ables

Décryptage réalisé par Alain Châtillon qui habita depuis plus de 20 ans à Rennes le Château.
Ancien membre fondateur du club international des chercheurs de trésors avec l'écrivain Robert Charroux.
Aujourd'hui Alain Châtillon dirige la société DEEPERS détector qui est basée au mexique.


Étude des pierres tombales de la sépulture de Marie de Negri d'Ables, épouse de François d'Hautpoul, marquis de Blanchefort, décédée à Renne le Château le 17 Janvier 1781.

Les dalles telles que nous les connaissons aujourd'hui :
1- Dalle verticale d'après un relevé établi par les membres de la Société des Études Scientifiques de l'Aude, lors de leur voyage à Rennes le Chateau du 23 Août 1883 - Tome XVII, paru en 1906, page 101.
2- Dalle horizontale - 2 relevés - l'un de la même société savante, l'autre d'après Eugène Stublein dans son ouvrage " Pierres gravées du Languedoc ", paru à Limoux en 1884.

Nous remarquons immédiatement une dissemblance entre les deux relevés de la dalle horizontale.
En effet en 1883, d'après la Société des Études Scientifiques de l'Aude, ni les croix situées dans le texte en grec de part et d'autre
de la dalle, ni les lettres de ce même texte, ni les inscriptions PS et PRAE - CUM n'étaient pâtées. D'autre part, d'après ces mêmes personnes et leur relevé, le motif du bas de cette dalle, vraisemblablement une araignée, tout en étant identique à celui dessiné par Stublein avec grande précision, ne comportait aucun point entre les pattes. Nous remarquons également que la ligne verticale du centre de la dalle est fléchée en ses deux bouts par Stublein alors qu'elle apparaît simple sur le relevé de la société savante. Stublein, enfin, porte sa signature en bas à gauche et une indication en chiffres romains en bas à droite LIXLIXL.
Par contre, hormis ces points de " détail ", les deux documents nous présentent un texte semblable. Ramenés à même échelle, ils n'offrent pratiquement aucune différence notoire dans les angulations. Compte tenu de leur faible dimension en regard de la dalle
originale, nous les considérerons comme identique, mis à part les précisions indiquées ci dessus. Il ne nous a pas été permis de
déterminer le plus ancien relevé, toutefois on peut noter que pour un relevé effectué sur le terrain en 1883 par la société savante, la
publication ne s'est réalisée qu'en 1906 ce qui n'a pas permis à Stublein de s'en inspirer dans son ouvrage publié en 1884. Le travail de ce dernier semble beaucoup plus précis et artistique, comme s'il avait voulu nous restituer une photo de la pierre incluant jusqu'à ses fissures alors que nos braves érudits nous ont légué qu'un banal texte relevé à la hâte.
La pierre horizontale semble de loin plus ancienne dans sa facture que la pierre verticale, ce qui tendrait à prouver qu'elle serait
bien antérieure à la mort de Marie de Négri d'Ables. Pourquoi a t-elle été placée là ?. On peut se poser des questions.

ANALYSE:
Ce qui frappe de suite l'observateur assidu qui se penche sur l'analyse de la dalle horizontale, c'est la présence des deux croix dans le texte vertical de gauche et de droite, l'araignée du bas, le trait vertical du centre et les indications P-S et PRAE-CUM et leur trait d'union ....bizarre bizarre ... et si c'était une carte ?
Munis de rapporteurs, de cartes IGN des lieux, d'une boussole, d'une table à dessin, de papier et crayons, d'une calculatrice et d'une bonne dose d'optimisme et de patiente, nous nous sommes évertués à trouver une solution cohérente.

SOLUTION PROPOSÉE:
Nous affirmons, preuves en main, que la dalle horizontale est une carte sommaire mais précise de Rennes le Château et ses alentours, qui plus est, elle fourmille d'indications secondaires des plus intéressantes dont nous laisserons à chacun le soin de trouver les solutions.

Suivez le guide :
Prenez le point d'intersection de la ligne verticale avec le trait d'union de PRAE-CUM, de ce point précis, tirer une première ligne
droite passant par le centre de la croix de gauche, puis une deuxième passant par le centre de la croix de droite. Vous obtenez un angle très précis dont la valeur est exactement celle de la triangulation Château du Bézu sur la droite, Rennes le Château en bas au centre, Château de Blanchefort sur la gauche. Carte en main, Nous avons posé la question à divers géomètres experts pour connaître leur avis sur le sujet.
Ils ont tous été formels : Il ne peut s'agir d'une coïncidence ; La dalle et ses dessins représente bien une carte du lieu géographique de Rennes le Château où elle avait été déposée.
Continuons la visite :
L'araignée est constituée successivement de l'extérieur vers l'intérieur, de 8 pattes, 6 points concentriques et d'un point tout seul en retrait au centre des deux pattes du bas. Indication : 861
Le corps de la bête comporte 1 arc tout seul dans un sens et 5 autres groupés dans l'autre sens. Indication : 1,5
Déshabillez la bête de ses pattes et points et vous vous retrouverez avec l'empreinte d'un pied ou d'un PAS. Indication : Les distances seront à prendre en pied .... ou pied et demi (1,5). La valeur du pied ou pas était égale à plus ou moins 33 cm.

Si vous n'êtes pas convaincu ne lisez surtout pas le reste:
L'indication du bas à droite de Stublein nous indique LIXLIXL ou 59,59,50. La somme de ces trois chiffres nous donne 168 ou 861 dans l'autre sens ... Coïncidence ? Certainement pas.
Interprétation du texte horizontal :
Nous passerons les dizaines d'interprétations données à ce texte pour nous fixer sur la plus simple compte tenu de la brièveté du
message à faire passer.
Sur PS : Abréviation commune de Pecunia-Sua = sa fortune. Pour les plus coriaces veut également dire Psalmus, psaumes ou en partie.
Sur Reddis : Double sens - A Rennes du fait de la similitude avec les anciens noms de cette citadelle - ou la deuxième personne du verbe
Reddo - Tu rends, tu restitues, tu ramènes, tu replaces
Régis : Du verbe Rego - diriger - guider, par extension : tu vas, tu te guides, tu te diriges
Cellis : Employé dans le sens général de l'endroit où l'on détient - cave, grenier, cache,
Arcis : Double sens - Position élevée, forteresse, citadelle mais également les coffres
Prae-Cum : Nous sommes face à une double préposition latine dont le seul composé échappe aux bonnes règles grammaticales. Cependant Prae est employé régulièrement dans le sens général de en avant, par devant, en comparaison et Cum signifie avec, quand, comme, lorsque.. Ne pas oublier que sur notre carte lapidaire, Prae se trouve du côté de la citadelle de Blanchefort ... et Cum du côté de la citadelle templière du Bézu.

Le texte le plus simple serait donc : Sa fortune est à Rennes où existe une cache, se guider d'après les forteresses
. D'autres formes tout aussi intelligibles peuvent être déduites, mais on en revient toujours à la même affirmation avec plus ou moins de détails sur le chemin à suivre.
Le reste du document, une fois déchiffré dans la même logique donne certainement les compléments d'indications des plus utiles.
Alors amis lecteurs assidus de ce forum, à vos crayons, à vos cartes et bon travail. Point n'est besoin de lire Naustradamus ou
d'extrapoler à partir de je ne sais quel élucubration. La vérité est là devant vos yeux, ne tirez pas les plans sur la comète mais sur
cette dalle qui vous crève les yeux.

Réflexion :
La pierre tombale horizontale est en elle même complète et permet une lecture intégrale sans qu'il soit besoin d'autres "documents".La pierre verticale, dont Gérard de Sèdes donne une reproduction dans son ouvrage " L'or de Rennes " est en fait un faux truqué élaboré à partir de la véritable épitaphe de Marie de Negri D'Albes dont nous avons retrouvé l'origine incontestable.
Le fait important c'est que le " décryptage " du texte de cette épitaphe truquée donne exactement les indications de base contenues sur la pierre horizontale ! On retrouve successivement dans le texte décodé du pseudo cryptogramme, tous les indices contenus sur la pierre horizontale, dont le fameux PAX, les chiffres 681 (ou 168 ou 186), l'indication du cheval de Dieu (les ? ou l'empreinte des fers) et bien d'autres éléments dont je vous laisse le soin de trouver les raccords. Mais la dalle horizontale est plus parlante car elle incorpore en plus un plan des lieux avec la position exacte angulaire et de distance des citadelles remarquables (Blanchefort et le Bézu représentées par les croix pâtées) par rapport à Rennes le Château. De plus nous savons qu'elle est (ou qu'elle était) authentique, même si dans le temps elle a pu changer d'emplacement et faire un périple entre Serres et Rennes le Château où elle est finalement revenue en 1789 par les bons soins d'un dénommé Guillaume Tiffou. Pourquoi une redite de la part de G de S ? Pourquoi ce grossier truquage de l'épitaphe et ce décryptage libidineux d'une époque contemporaine, pour nous restituer ce que semble déjà nous indiquer la dalle du bas ? A notre avis cette mystification bien trop " intelligente et pensée " n'est pas de cet auteur mais lui a été communiquée. De tout ceci nous retiendrons qu'à ce jour, malgré les centaines de recherches dont fait l'objet cet épais mystère, peu de personnes se sont évertuées à lire le plan de cette dalle afin de lui donner un sens logique.

Alain Châtillon

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