Le journal non officiel
de la région de
Rennes le Chateau

 Le diable de Rennes le Chateau
 

17 Janvier Annonces Avant Saunière Avens Chateaux Chercheurs Croix
Curés Découvertes Décryptage Divers Documents Eglises Forum-Secours
Fouilles Franc-Maçonnerie Hypothèses

Insolite
Journal Les Mines Liens
Littérature Logis Météo NEWSLETTER Personnages Pierres Gravées Poussin
Prieuré de Sion Souterrains NEW T'CHAT FORUM Templiers Tombeaux

 

Pays de Couiza est le site des 24 communes du territoire, dans l'Aude, ou se situe Rennes le Chateau, Rennes les Bains, et les autres...
Le Centre de Tourisme Equestre de Blanchefort à Cassaignes 



JOURNAL

La nuit des templiers
Au château du Bézu le 12 / 13 octobre 2007

Comme chaque année et ceci depuis des lustres nous passons la nuit du 12 au 13 octobre dans le vieux château dit des templiers au Bézu.
Cette année n'est pas comme les autres puisque cela fera 700 ans que les templiers furent arrêtés, de plus cela tombe dans la nuit du vendredi au samedi 13 octobre "cas de figure exceptionnel".

Voici la légende du château du Bézu
Par L'abbé Mazières , décédé en 1988

L'énigme des Templiers dans la région du Bézu ne serait pas complète s'il n'y avait aussi quelque manifestation étrange en relation avec la fin de l'Ordre. Je vous invite donc, une prochaine nuit du 12 au 13 octobre à faire l'ascension du Roc du Bézu et à vous installer dans les ruines ; à la clarté lunaire, vous apercevrez l'à pic vertigineux et au fond de l'abîme, la métairie des Baruteaux ; là se trouve le puits mystérieux où repose depuis plus de six cent cinquante ans la petite cloche d'argent des Templiers. Toutes les nuits du 12 au 13 octobre, selon la légende, elle sonne le glas ; et vous verrez ensuite une longue file d'ombres blanches venant du cimetière abandonné et montant vers les ruines ; ce sont les Templiers trépassés ; ils cherchent l'église, la petite église d'autrefois, pour y chanter l'office des défunts. C'est, paraît il, une vision assez impressionnante ; l'ancien chantre de Saint-Just et du Bézu, Raymond Sire, qui connaissait toute l'histoire du pays dans ses moindres détails, disait qu'à sa connaissance personne n'avait jamais eu le courage d'attendre l'arrivée des ombres dans les ruines. Et il terminait son récit par cette remarque malicieuse : " Une descente rapide et nocturne sur les pentes raides du Bézu n'est pas à conseiller, d'autant plus qu'en de telles circonstances, elle ne peut être que très rapide !

Programme de la nuit...

Voici le programme pour ceux qui souhaitent passer la nuit avec nous (il va de soi que tout le monde peu venir à titre individuel)
Nous monterons au château le 12 octobre en fin d'après midi et nous installerons notre bivouac, il est conseillé de venir avec des vêtements chauds et étanches, et une bâche pour se mettre à l'abri en cas de pluie, à cette saison les pluies sont fréquentent.
Pour ce qui est du pique-nique il est recommandé de prendre des grillades telles que saucisses ou cotes de porcs et pommes de terre afin d'harmoniser le repas, enfin chacun assure son repas et boissons.

Plusieurs personnes souhaitent manger à l'auberge du chevalier à Camps sur Agly le samedi 13 au soir, il est donc nécessaire de réserver le plutôt possible, le nombre de places étant limité :
le repas boissons comprises étant de 17 euros.
Seules les réservations accompagnées d'un chèque libellé à l'ordre de (Maison du chevalier) seront retenues , sauf pour les membres du cercle du 17 janvier qui en sont dispensés.

AVIS-
Toutes les réservations sont dues, en cas d'empêchement elles ne seront pas remboursées.

RESERVATIONS:
Vous adressez les réservations à :
Cercle du 17 janvier - domaine de Blanchefort - 11190 Cassaignes
Tel: 04 68 74 06 42


Repas des chercheurs
du vendredi 10 août 2007

Beaucoup de passionnés et chercheurs de l'affaire de Rennes le Château ont répondu présent au repas organisé par le Cercle du 17 janvier au mini golf de Rennes les Bains ce 10 Août 2007
Tradition oblige, le Repas des chercheurs, est un événement marquant de notre association, cette année comme les autres années nous étions une centaine à nous réunir au mini golf de Rennes les Bains.

La soirée commençât par un apéritif offert par le cercle, moment privilégié s'il en est pour commencer à parler du mystère de Rennes le Château et des recherches que chacun envisage de faire pendant la période estivale.
C'est vers neuf heures que nous passions à table ou l'aubergiste nous avait préparé un buffet campagnard arrosé d'un vin des corbières.
Notre ami Jean Paul comme il est de coutume agrémenta la soirée au son de sa cornemuse. Et que dire du talent de Jeff chantant accompagné de son orgue de barbarie , un grand merci à eux deux.

La soirée se prolongeât fort tard ou les discussions sur Rennes les Bains et en particulier sur une trouvaille d'une salle dans le Cardou qui d'après certains est la grotte des anciens thermes de Monferrant , salle de la surface de la place du village de Rennes les Bains – Heureusement l'entrée de cette grotte est partiellement effondrée ce qui l'a protégée des fouilles jusqu'ici .
Grotte ou allait s'approvisionner en amphores un habitant de Rennes les Bains qui en faisait un commerce occasionnel jusque dans les années soixante.

La soirée ce terminât vers trois heures du matin avec le projet d'un repas à l’oustal du pech à Bugarach le lendemain soir pour continuer la discussion, ce qui fut fait autour d'un repas de seigneur, foie gras , divers terrines de sangliers , cochon de lait cuit à la broche , dessert maison , etc etc... , Ouf il était temps que le week-end se finisse .

Merci à toutes et tous de votre participation.


Rennes le chateau a perdu un vieux chercheur


Dans le nord, on l'appelait Marius - Dans le sud, c'était René

Tu viens de livrer ton dernier combat, celui que tout le monde perd un jour ou l'autre. Nous nous connaissons depuis une trentaine d'années et nos relations n'ont pas toujours été des plus paisibles, mais comment eût-il pu en être autrement quand on connait les deux bonshommes ?
Tu as traversé cette vie comme un vrai boulet de canon, vite, trop vite, regardant toujours loin devant. Pour toi, le moment présent était déjà du passé. Tu vivais sans cesse dans l'avenir, dans tes projets. Partout où tu es passé, tu as suscité admiration, sympathie, incompréhension, jalousie, colère, indignation mais JAMAIS L'INDIFFERENCE. Tu as toujours été celui dont on se souvenait quelle que soit la manifestation.

Ceux qui te connaissaient mal pourront toujours énumérer tes nombreux travers. Tu n'as d'ailleurs jamais pris la peine de les cacher. Les autres savent. Ils ont vite découvert que derrière le saltimbanque il y avait un cœur gros comme le monde, un homme pour qui la générosité n'était pas qu'un mot, un homme qui n'avait rien à lui, qui ne savait jamais combien il aurait d'invités à sa table lors de son prochain repas ni combien d'inconnus dormiraient dans sa maison la nuit suivante (et ceci n'est pas une figure de style)
René, tu n'es resté parmi nous que soixante ans. A notre époque, c'est une bien courte vie. Cependant, quand on sait ce qu'a été ta vie, avec quelle intensité tu l'as menée, il en faudrait trois fois plus à la plupart d'entre nous pour vivre tout ce que tu as vécu, pour accomplir tout ce que tu as accompli, pour rendre tous les services que tu as rendus, pour répandre tout le bonheur et la joie que tu as répandus.

Tu vas laisser un grand vide, nos soirées des chercheurs à Rennes ou celles des pilotes à Herlies ne seront plus les mêmes, mais sache qu'on on n'oubliera pas de sitôt les nuits au bord de la rivière, bercés par tes chants et la guitare, les soirs sans fin où tous les recoins de toutes les théories possibles et imaginables concernant le trésor de Rennes et ce brave Abbé Saunière furent explorés, analysés, décortiqués, les palabres interminables au club house des pilotes en attendant des conditions favorables pour pouvoir voler et où, finalement, on ne volait pas parce qu'on avait trop bu.
Ton rire, ta grande gueule, tes blagues, et surtout ta manière inimitable de les raconter avec ton accent plein de soleil, seront toujours parmi nous.

Adalaïs, Vianney, Caroline, c'est d'abord à vous qu'incombe la mission de perpétuer le souvenir de votre père car, que vous le vouliez ou non, par ce qu'il a semé, il vit et vivra toujours à travers vous et vos descendants. Ne parlez de lui qu'avec fierté, c'était un grand bonhomme. Quant à toi, Evelyne, sache que ta place est plus que jamais parmi nous, que nous sommes et serons toujours là pour toi comme René et toi l'avez toujours été pour nous.

René, te voilà maintenant à l'heure du grand jugement. Affronte-le sans crainte. Il est vrai que tu n'as jamais vraiment apprécié les bondieuseries mais ton passage chez les jésuites a fait de toi un homme très à l'écoute du fait religieux, un homme qui a cherché toute sa vie. Sache que toutes les conneries que tu as pu faire ne pèsent pas bien lourd face à tout le bien que tu as fait.

Salut vieux, bon vent, pars en paix et tâche de mettre un peu d'ambiance là-haut comme tu aimais tant en mettre ici-bas.

Texte de J-P collado


Article de l'indépendant du dimanche 25 mars 2007

Jean-Marie Le Pen en pèlerin politique à Notre Dame de Marceille

C'était hier après midi, à Limoux. Paul Delpech, le curé de la paroisse, a reproché vertement aux militants du FN de s'approprier les lieux, interdits par l'évêque. Le leader frontiste a visité la Basilique avant de s'entretenir avec le public présent.

 A bas la monnaie d'occupation !" Jean-marie Le Pen, le président du front national, sait adapter sa dédicace en fonction du support. En l'occurrence un billet de banque de 100 Euros tendu par un militant de son parti. C'était hier après midi dans l'abri du pèlerin, lieu qui habituellement accueille les chrétiens venus prier Notre dame de Marceille à Limoux.
Mais samedi, cette salle "abritait" des dizaines de militants du Front National, environ 200, venus écouter leur chef. il a tenu une réunion, quelque peu improvisée, le discours mille fois rodé entraînant force applaudissements et des cris : "Le Pen président". C'est du moins ce que l'on pouvait en déduire en tendant l'oreille, l'accès de la salle n'étant pas autorisé à la presse. Un décret épiscopal en interdisait l'entrée pour la seule journée du samedi 24 mars.
Avant l'arrivée de Jean-marie le Pen, l'abbé Paul Delpech, curé de la paroisse Saint Martin, n'a pas hésité à morigéner les militants du FN, leur reprochant de ne pas respecter la lettre de l'évêque : "Ce lieu est privé, vous n'avez rien à faire ici, et surtout pas pour y tenir une réunion politique! Je viens vous dire mon désaccord profond. Si l'évêque m'avait écouté, la basilique, qui est ouverte, aurait dû être fermée".
Parmi les militants, des réactions ont aussitôt fusé : "Un curé de gauche, on aura tout vu!" ou encore " C'est la maison du christ, je suis chrétien". L'altercation duré plusieurs minutes.

Intrigué par un livre ésotérique.
Puis jean marie le Pen est arrivé en voiture, en provenance de Nîmes, ou il

avait dirigé un congrès, et avant de se rendre à Toulouse, prochaine étape de sa campagne.
Accueilli par Franck Daffos, un homme originaire de Toulouse, auteur d'un livre intitulé "Le secret dérobé" consacré à l'affaire du trésor de Rennes le Château, le leader du FN eut droit à une visite en règle de la basilique avant de se recueillir sur un banc du fond, dans l'éblouissante intimité des crépitements émanant des appareils photographiques.
Pendant de longues minutes, il s'est attardé devant la Vierge Noire, l'oeuvre maîtresse de la basilique pour laquelle des milliers de chrétiens viennent ici en pèlerinage, depuis deux siècles.
"M. le Pen est passionné par l'histoire de France. Il a lu mon livre où j'explique que le trésor de Rennes se trouve en fait à Notre Dame de Marceille. De passage dans la région pour la campagne présidentielle, il m'a donc contacté pour aller visiter la basilique".

Oreille attentive pour " Pavillon"
Propos confirmé par l'intéressé


"Je viens pour des raisons personnelles et confidentielles".

lui-même, mais de manière laconique : "Je viens pour des raisons personnelles et confidentielles. Le livre de M. Daffos m'a intrigué. L'orthographe du mot " Marceille" m'a interpellé. J'ai voulu en savoir davantage".
Pendant que Jean-marie Le Pen dédicaçait à tour de main son portrait, reproduit en clichés, M. Daffos confiait en aparté : "Je ne suis pas militant du FN. D'ailleurs, il y a longtemps que je ne fréquente plus les isoloirs, ou très peu".
En fait, il était là pour son livre. Et pour accompagner le leader du FN jusqu'à Alet les Bains, sur la tombe de "Nicolas Pavillon, évêque janséniste qui jadis résista au roi Louis XIV, un homme de caractère qui plaît à Le Pen".

B.C


LE CALVAIRE DELMAS


Photo montage

Inauguration officielle de la remise en place du calvaire par le cercle du 17 janvier
aura lieu le 17 janvier à 10 heures 30 à Rennes les Bains

Le calvaire Delmas se trouvait à l'entrée du village de Rennes les Bains jusqu'en 1987 face à l'hôtel de le Reine, il sera déplacé lors des travaux d'élargissements du virage , nous pensions tous qu'il avait été détruit ! et qu'il avait définitivement disparu .
La municipalité de l'époque soucieuse de protéger son patrimoine avait pris la sage décision de mettre le calvaire à l'abri de la destruction et du vol, phénomènes récurrents dans notre région.
Des esprits imaginatifs firent courir divers bruits tous plus fous les uns que les autres .En effet lors de l'enlèvement du calvaire et des travaux d'élargissements une crypte fût découverte derrière le dit calvaire , que contenait-elle ? Sûrement quelques poteries sans grandes valeurs puisque l'archéologue de l'époque ne jugea pas utile de faire un rapport sur cette découverte.
En 1709 l'abbé Delmas curé de Rennes les Bains signalait dans son manuscrit la présence d'un tombeau aux alentours de Rennes les Bains qui serait celui d'un grand romain mais n'en signal pas l'endroit exact.
Jacques Rivière dans son dernier livre évoque que cette crypte servait peut-être de tombeau à ce grand romain, mais pour lui ce n'est qu'une hypothèse. Il est probable que ce calvaire signalait la présence d'un tombeau, celui de qui ? Toujours est-il que la municipalité fit bouchée cette crypte par un mur de parpaings afin d'en interdire l'accès et de la protéger des fouilles sauvages.
Avec quelques amis et la participation de la municipalité nous avons restauré ce calvaire, reconstruit les éléments manquants et remis à la place ou il était depuis sa construction.
Ont retrouvé le Calvaire : Nathalie Hac - Catherine Pinsard - Marcelle Delmas
Ont participé à la restauration du calvaire Delmas :
Jean Claude Daniel ( Alaric) - Bernard Vannier (Coustaussa) - Jean Claude De-Brou ( Blanchefort)

Nous tenons ici à remercier Robert Coudié Maire de Rennes les Bains qui a toujours su nous être agréable et nous a facilité l'organisation de nos rencontres.

Nous remercions Christian Lopez, de la scierie du moulin à Coustaussa pour le grutage des éléments de calvaire Delmas de plus de 800 Kg.

Nous remercions aussi Mimi pour sa participation active et financière à la réalisation de la restauration du calvaire.

Réalisation des travaux et de la pose

8 heures, tout le monde est sur le pied de guerre : Cardou, Coustaussa, Mickael et Alaric.

Christian Lopez, un ami qui a répondu spontanément à notre appel doit venir avec son camion pour transporter la croix Delmas et son socle, un ensemble qui pèse la bagatelle de 850 Kg.

Christian arrive et notre surprise est grande car c'est un 35 tonnes que notre ami Christian conduit.

Le chargement se fait sans problème, le camion ne sera pas en surcharge. 10 minutes plus tard nous sommes à pied d'œuvre.

Bernard prépare les colles pour poser le socle de niveau, pendant ce temps Mickael s'affaire avec Christian pour décharger le camion.

Le socle est posé sur ses colles puis après préparation de l'embase c'est au tour de la croix. Cardou, Mickael et Bernard s 'emploient à déposer la croix avec précision. Tout se passe comme prévu, l'ensemble est une réussite.

Brian arrive pour nous aider si besoin est. Les finitions commencent. Bernard le spécialiste n'est pas avare de la truelle. Le socle est scellé et les raccords lissés

Puis c'est l'heure de la photo souvenir. Alaric à genoux se met à prier puis chacun évoquant les bergers d'Arcadie se met à montrer du doigt le N inversé imaginaire qui aurait pu figurer sur le socle.
Nous remercions particulièrement notre ami Christian Lopez sans qui l'opération aurait été bien difficile et beaucoup plus longue.
Nous repartons heureux d'avoir participés à la valorisation du patrimoine de la région.
Alaric

Blanchefort



Mardi 29 novembre 2005

Article de La dépêche du midi

Rennes le château :
Le nouveau trésor ?

Moi le nouveau trésor !

Vous plaisantez, mais venant de vous c'est un compliment
( HA, HA, HA... elle est bonne celle-là )


Répondant à l'invitation de Jean-François Lhuilier, maire de Rennes le Château, Marcel Rainaud, président du conseil général, se rendait lundi après midi à Rennes le Château.
En présence d'Henri Barbaza président de la communauté de communes du pays de Couiza, des vices présidents monsieur Brilleaud Jean-Pierre maire de Couiza et Sylvie Clervoix vice-présidente et de nombreux élus, était organisée une visite du village, littéralement transformé au cours de ces quatre dernières années.
Depuis 2000, la commune s'était donné pour but d'optimiser son potentiel touristique. Son atout : une population dynamique. Le résultat : la création d'un "site chargé de symboles, un pôle d'attraction crédible et cohérent au coeur du Pays de la Haute vallée de l'Aude". Les réalisations : des aménagements considérables ( restauration de la capitelle, de l'école, du chemin de ronde, du domaine de l'abbé Saunière, de l'oratoire...) exécutés en un temps record !
L'ampleur des travaux réalisés à Rennes le Château n'a pas manqué de séduire le président du conseil général : "Je m'intéresse aux communes rurales et j'aime y venir régulièrement voir comment évolue la situation. Les aménagements ont été réalisées avec goût et c'est un autre village que je découvre aujourd'hui. Le trésor de rennes le Château, c'est vous et votre conseil municipal!". Les touristes apprécient eux aussi ce village au charme retrouvé. Plus de 80 000 sont montés à la découverte des mystères de Rennes le Château en 2004 : 50% de plus qu'en 2000. Des chiffres qui donnent raison au maire, qui rappelait que: " Effet de la décentralisation ou volonté politique, les petites communes voient augmenter leurs charges et diminuer leurs dotations.
Pour survivre, les petites communes doivent miser sur leurs potentiels touristique et humain".
Un cap sur le développement que Rennes le Château compte bien maintenir dans l'avenir...
L.V
 La réalité sonne faux !


MM Barbaza, Rainaud, Lhuilier et Sylvie Clervoix vice présidente de la communauté de communes, bien entourés, dans le village réaménagé de Rennes le Château



Vendredi 18 novembre 2005

Article de La dépêche du midi

Rennes le château :
Une société américaine propose 200 000 euros pour mettre à jour les tombes sous l'église.
Le documentaire verra-t-il le jour ?

Le documentaire sur rennes le Château verra-t-il le jour ? Dernièrement, une société de production américaine, 1244 films, a signé un accord avec la mairie du petit village audois. Le deal ? Le producteur américain propose une somme de 200 000 euros à la commune afin de restaurer l'interieur de l'église, mais surtout mettre à jour les deux tombes découvertes en 2002 sous l'édifice, par des chercheurs américains. Elles dateraient des VII ou VIIIe siecle après J.C. En contrepartie, le producteur, Bruce Burgess, réclame l'exclusivité des images afin de faire un documentaire sur un des sites les plus connus au monde.
Le contrat signé, le maire de rennes le Château a alors demandé une autorisation de prospection archéologique.

Si l'architecte des batiments de France a donné son aval, ce n'est pas le cas de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles), qui traîne les pieds " Nous sommes une petite commune sans le sou. Une commune quui affronte l'acharnement de ce service. Le ministère nous incite à rechercher des fonds privés pour l'entretien du patrimoine. Nous nous avons les fonds, mais pas l'autorisation de les exploiter", tempête jean-François Lhuiller le maire, qui dénonce un "procès en sorcellerie politique".

Du côté de la DRAC, on ne voit pas les choses de la même manière. Le dossier est actuellement dans les mains du directeur. "Nous ne sommes pas completement contre. Il n'y a pas de blocage de principe. Mais il y a une règlementation très stricte. Nous voulons nous assurer que les fouilles seront bien faîtes par souci de qualité. Mais cela indique des contraintes qui ne sont pas toujours bien comprises", explique un des responsable.

La réalisation de ce film aurait deux conséquences sur la région.
Un, il attirerait de nombreux touristes, source de richesse. Et ce au-dela de rennes puisque les commerçants de la région y ont participé. Enfin, il permettrait de mettre à jour une découverte archéologique peut être de premier ordre.

E.D


Retour haut de page

 

Les archives du journal

~~~~~~~~

Article du Samedi 23 Août 2003

Article de l'indépendant du jeudi 21 Août
Le trésor de Beranger Saunière
N'est pas là ou L'on pense

Pour Jean-François Lhuillet, maire de Rennes-le-Château:
Le site du village, son histoire, voilà le vrai trésor".
A la place du trésor, une pierre a été trouvée.


"Mon but, c'est que la direction régionale des affaires culturelles (DRAC) classe le site. Car une fois classé, il sera interdit de creuser, sous peine d'amende ou de prison. " Hier matin, Jean-François Lhuillet, le maire de Rennes le Château, s'est montré explicite. Son combat contre les chercheurs du fameux trésor, aussi mythique qu'improbable, dont une légende laisse croire qu'il serait enfoui quelque part sous le village, pourrait voir enfin son aboutissement. Mais pour mieux saisir le fond (sans jeu de mot) du problème, revenons aux mois d'avril 2001 et de mars 2002.

A ces dates, des universitaires américains s'étaient intéressés au site de Rennes en baladant à la surface du sol un système sophistiqué de "détection souterraine non invasive" ("GPR3, ou high résolution groupe penetrating radar). Cette inspection avait alors révélé des anomalies dans les profondeurs de la terre, sous la tour de Magdala. A première vue, ces étrangetés n'étaient pas dues à des causes géologiques naturelles mais, semble t-il, à la présence "de structures dues à une possible intervention humaine" (dossier de presse).

Venait-on de découvrir enfin le fameux trésor tant convoité ? Le célèbre magot caché par l'abbé Saunière, l'ancien curé de la paroisse ? Les esprits les plus enflammés sautèrent allégrement le pas en osant le croire ! Et les fouilles sauvages reprirent de plus belle, meurtrissant davantage un sol rennais déjà pas mal attaqué.

Un sujet à creuser... autrement ! Pour parer le coup, et empêcher une aggravation des dégâts, Jean-François Lhuilier et son conseil municipal décidèrent de vérifier la présence de l'anomalie constatée sous la tour de Magdala, à moins de 80 cm de profondeur. Depuis hier matin, c'est chose faite, et en présence d'huissier. De trésor ? Aucune trace. 'En revanche, il y avait une pierre... de la taille d'un coffre. C'est tout.

"Avec cette découverte, on me dit que j'ai supprimé le mystère de Rennes-le-Château", confiait le maire. "Mais je m'en moque! Moi, mon but, c'est de protéger le site, de faire reconnaître son patrimoine et sa richesse historique, de faire mieux comprendre les mouvements de civilisation d'une période peu connue de notre histoire."

Cette révélation venue des profondeurs du sol va-t-elle calmer les amateurs d'ésotérisme, toujours prêts à creuser le sujet avec pelles et pioches ? Le maire l'espère même s'il sait qu"'il n'y a pas de pire sourd que celui qui ne veut rien entendre". Que les dieux chtoniens l'entendent !

~~~~~~~~


Article de la dépêche du midi du Samedi 26 juillet 2003

Le trésor de l'abbé Saunière


En vente à la librairie de Rennes le Château
et dans toutes les bonnes librairies

André Saulaün est avocat en Savoie depuis 1978. Mais passionné d'histoire, il enquête depuis 10 ans sur "Le secret de Bérenger Saunière, curé de Rennes le Château , le titre de son livre aux éditions Lacour.

En 1885, Bérenger Saunière, est nommé curé à Rennes-Ie-Château dans l'Aude. II entreprend de restaurer l'église, en piteux état et pour cela, il effectue une collecte auprès de ses paroissiens. Au cours des travaux, il découvre une dalle sous laquelle on trouve une malle, remplie de pièces d'or. Quelque temps après, Bérenger Saunière cesse de demander l'aide financière de ses paroissiens. Et plus troublant, il achète au nom de sa servante, des parcelles de terrains sur lesquelles il fait construire plusieurs bâtiments.
C'est en lisant un ouvrage sur l'histoire des Wisigoths qu'André Salaün prend connaissance de cette histoire. En effet, de nombreuses hypothèses ont été avancées pour expliquer la fortune de Saunières. Selon l'une d'elle, il aurait découvert le trésor des Wisigoths. Ce trésor n'est autre que l'ensemble du butin des conquêtes romaines. On a estimé qu'il atteindrait six milliards d'euros.
André Salaün a enquêté sur cette piste et bien d'autres évoquées par les passionnés de Rennes-le-Château. On a même avancé que le curé aurait découvert un secret d'église: Jésus ne serait pas mort sur la croix. II aurait été enterré bien plus tard à Rennes-le-Château avec Marie-Madeleine.
A travers son livre, André Salaün tente de clarifier la situation. En aucun cas il ne donne de réponse au mystère. Peu après la parution de son livre, l'auteur a reçu des documents, qui lui permettent d'explorer d'autres pistes.
Leur authenticité est encore à prouver. Pour André Salaün, le livre est terminé, mais pas ses questions autour de Rennes-le-Château.

~~~~~~~~

Article de presse de l'indépendant 22 août 2003

RENNES le CHATEAU
Mystère du trésor de l'abbé :
La bibliographie s'épaissit…

En avril 2004 (cette date est indiquée sous réserve de changement), Alain Feral publiera un livre intitulé "Les très riches heures des, princes de Rennes-le-Château" (titre également donné sous _réserve). L'ouvrage indiquera les noms des vingt-et-un nobles ayant régné sur le village et qui sont enterrés sous l'église.
"Leur identité permettra de comprendre une bonne partie du mystère de Rennes-le-Château ", a expliqué Alain Ferral, lors d'une conférence de presse qui s'est tenue hier dans un restaurant du village. M.Feral s'est présenté comme documentaliste afin de bien préciser qu'il n'est pas historien.
"Mon livre, qui aura une portée religieuse et historique, présentera des documents et des plans à partir desquels le lecteur pourra s'orienter vers tel ou tel lieu du village. Et à la dernière page, il comprendra beaucoup de choses. "
Très mystérieux, M.Feral n'en a pas dit davantage sur ce "beaucoup de choses". Mais il a par ailleurs précisé que le crâne découvert un jour sous l'église subira un test ADN et un autre au carbone 14, le but étant de le comparer avec d'autres ossements. La raison ? Savoir s'il s'agit de la même personne. Décidément, le mystère de Rennes-le-Château est une affaire qu'on n'est pas près d'enterrer...
Le documentaliste Alain Feral.
Patrice Garcia

~~~~~~~~

Article du Mardi 19 Août 2003

Compte rendu de la conférence du vendredi 15 Août
au jardin de l'abbé à Rennes le Château

Conférence et débat autour de la bande dessinée
" Et in Arcadia ego " de Marcel Morote


Claude Boumendil



Jean-Luc Robin


Marcel Morote (dit MOR)

II est 21 heures passées d'une vingtaine de minutes ce vendredi 15 août dans le jardin de la Table de l'abbé, à Rennes le Château, lorsque débute la conférence. Devant un auditoire composé de chercheurs ou de simples intéressés, Jean-Luc Robin, animateur du lieu et organisateur de la rencontre entame une brève introduction, puis présente les participants que sont Marcel Morote (dit MOR), auteur de la bande dessinée (textes et dessins) et Claude Boumendil, éditeur (Editions Bélisane).

Chacun tour à tour prend la parole, afin de lancer la discussion autour de cette nouvelle oeuvre ayant pour cadre l'Aude mystérieuse, dont une bonne partie sur Rennes le Château. Ce livre se différencie fortement des précédentes publications des Editions Bélisane sur le sujet, et notamment de la première bande dessinée parue en 1985 entièrement consacrée à l'histoire de Rennes et de l'abbé Saunière. En effet, si les autres ouvrages se veulent descriptifs, étayés par une documentation des plus fiables afin d'éclairer de manière précise et justifiée cette histoire, il s'agit ici d'une totale fiction, côtoyant le fantastique et la Science Fiction, vécue par des personnages imaginaires, chercheurs de trésors et spécialistes de phénomènes paranormaux. Cette fiction a cependant pour cadre des lieux bien réels habités de mythes célèbres : la montagne d'Alaric pour le trésor des rois Wisigoths, le Bézu pour la chapelle des Templiers, et Rennes le château pour le trésor de l'abbé Saunière et ... le Saint Graal, dissimulé dans la crypte de l'église, jalousement gardé par une obscure congrégation de Frères illuminés : l'Ordre d'Alet.

Marcel Morote et Claude Boumendil ont cependant avoué que s'ils n'ont pas tenu la bride à leur imagination galopante, les personnages de la bande dessinée pouvaient pourtant avoir quelques points communs avec des chercheurs de la région qu'ils ont pu parfois côtoyer...

Par la suite, le débat, toujours animé par Jean Luc Robin, a été orienté sur la véritable histoire de Rennes le Château et les précédentes publications des Editions Bélisane, sur ce que l'on peut affirmer ou seulement supposer sur l'abbé Saunière, sur sa vie et son oeuvre dans le village. Ce qui est certain, c'est que ce site où le réel peut parfois côtoyer l'imaginaire, l'analyse scientifique et littéraire le rêve, n'a pas fini d'attiser les passions et les réflexions de chercheurs toujours plus nombreux.

Enfin, la soirée s'est terminée par une série de dédicaces de Marcel Morote, dont le crayon n'a jamais hésité à s'exprimer pour étayer la première page du livre de chaque acheteur du sourire complice de son héros.

David Boumendil

~~~~~~~~

Article du Mardi 5 Août 2003

Compte rendu de la conférence du vendredi 1 Août
au jardin de l'abbé à Rennes le Château

Vendredi 01 août, Laurent Bucholtzer à réalisé sa première conférence,
" chercheur de Rennes le Château, l'histoire, les histoires… "
Nous pouvons diviser cette conférence en trois parties distinctes.
La première, est centrée sur la partie historique de la citée wisigoth Rédae, du Ier siècle après JC, jusqu'au XIII è siècle et la
croisade contre les Cathares, en passant par les romains, les maures et les arabes.
La deuxième partie consistait en un panorama résumé des différentes théories sur le mystère de Rennes le Château et de
son bon curé. Trésor monétaire, bijoux, transmutation alchimique, commerce, boursicotage, trafics de messes… Il n'a pas
oublié les nombreuses thèses théologiques, voir mystiques, aussi sulfureuses soit-elles. Certaines sont précisément
explicitées, tandis que celles que l'on peut classer dans la catégorie des théories anglo-saxonnes,(H Lincoln, entre autre) sont
ironiquement rangées au placard. Laurent ne semble pas être un partisan des " plantardises ", qui selon lui, vingt ans après
faisaient encore souffrir les familles respectives des trois imaginaires auteurs du serpent rouge. Quand à la théorie du
jumeau, ainsi que du mariage entre Jésus et Marie Madeleines et leur éventuelle descendance, il partage le même avis que
Christian Doumergue, en répliquant fort justement d'ailleurs, qu'il est facile de réécrire l'histoire lorsque l'on possède très
peu d'éléments sur un sujet.
Il n'y a pas réellement de nouvelle information, sinon un intérêt particulier pour Alfred Saunière, qui serait selon Laurent, celui
qui est monté à Paris pour faire déchiffrer les calques.
La troisième partie consistait en un traditionnel débat, mais celui-ci fut de loin, le plus long et le plus passionnant auquel il
m'a été possible d'assister, à Rennes comme ailleurs. Beaucoup d'anonymes ont pris la parole, dont l'un venait directement
de Rome, auxquels se sont ajoutés d'illustres figures de Rennes, qui se soir là, sont enfin sortis de l'ombre. Je veux parler de
Mr Blanc Delmas, auteur de " Chronique de Rennes le Château " et de Michel Lamy, auteur (entre autres) du fabuleux essai
paru chez Payot, " Jules Vernes, initié, initiateur ". (Les vidéos des ses intervenants seront ajouté très prochainement à cet
article)

Un des intervenants habitué dont je tairais le nom, à révélé une information, qui après vérification, s'avère être devenue officielle
depuis une semaine et peut donc aujourd'hui être divulguée avec l'autorisation du chercheur qui en a la paternité. (J'en profite
au passage pour m'excuser d'avoir molesté cet intervenant après le débat pour son indiscrétion). Celui qui a découvert le
véritable lien entre Bérenger Saunière et Marie Dénarnaud est Alain Feral. Si Bérenger a eu l'autorisation de la prendre
comme servante alors qu'elle était très loin d'avoir l'âge canonique, c'est à dire ménopausée. Si Bérenger à légué le domaine
et tous ses biens à Marie. Si elle venait prier pour lui au cimetière pendant la nuit, cachée du regard des autres. Si à sa venue
l'été 1885, il a été recueilli par la mère de Marie. S' il appelait toujours la mère de Marie par son nom de jeune fille, c'est a dire
Alexandrine Marre. C'est que tout simplement Marie Dénarnaud est la fille de Bérenger. Et soudain tout s'éclaire. Il a connu
Alexandrine dans sa plus tendre enfance, car ils habitaient tous les deux le minuscule village de Montazel. Agé de 16 ans,
Béranger est encore au lycée de Limoux, Alexandrine et lui continuent de se fréquenter, puis arriva ce qu'il devait arriver à un
fougueux jeune homme, Alexandrine tombe enceinte. Honte pour la famille Saunière. Son père tient à ce que Bérenger
continu ses études et rentre au séminaire. Bérenger obéi, il ne reconnaît pas l'enfant, après ce tragique événement, il
détestera son père. S'il part du Clat pour arriver à Rennes le Château, cela n'est pas le fruit du hasard, et oui, le père voulait se
rapprocher de sa fille ignoré trop longtemps.

Un fait insolite est venu interrompre la réponse de Laurent sur le thème, Bugarach et les Ovnis, question posée par Jean
Michel Pous, l'actuel conférencier d'Alet les Bains. A l'instant ou Laurent se mit à ricaner, tout d'un coup, il devient blême, muet,
pétrifié, les yeux rivés vers le ciel, droit devant lui. Après quelque secondes, il nous demande si nous aussi l'avons vu ?
_" Un truc bizarre, très lumineux " ; Nous dit-il.
_ " Il volait droit en direction du Bugarach, en plus " ; Duquel Laurent était le seul à faire face.
A la fin du débat, il m'explique que ce " truc " ressemblait un peu a une sorte de comète avec une queue profilé, mais que
c'était incontestablement de couleur verte ! (Vous avez déjà vu une comète verte, vous? Je mettrais également cette vidéo à
votre disposition, afin de vous rendre compte de sa stupeur.)

Je tiens a remercier Laurent Bucholdzer, qui ce soir là, malgré le trac que peut induire toute première fois, nous a prouvé son
talent oratoire, afin de nous offrir, enfin, une excellente conférence, qui s'avere être très certainement je pense, la meilleure
depuis la saison.

Jérôme

~~~~~~~~

Article du Lundi 28 juillet 2003

Compte rendu de la conférence du vendredi 25 juillet
au jardin de l'abbé à Rennes le Château

Marie-Madeleine, clef du mystère de Rennes-le-Château ?

Dans les évangiles canoniques, Marie-Madeleine occupe une place de premier plan auprès de Jésus. Premier et unique témoin de la Résurrection, elle est chargée par Jésus d'annoncer la nouvelle aux autres disciples. C'est elle, déjà, qui, l'oignant, fit de lui le Christ (=l'oint). A cause des silences manifestes des évangélistes à l'égard de Madeleine, rien ne permet de comprendre cette place d'élue. Mais il est un mystère plus grand encore lorsque l'on regarde le Nouveau Testament dans son ensemble : Marie-Madeleine, que les théologiens appelleront plus tard "l'Apôtre des Apôtres", à cause précisément du rôle essentiel qui est le sien lors de la Résurrection, n'est pas mentionnée une seule fois dans les Actes des Apôtres. En même temps, Pierre, personnage négatif dans les évangiles, qui le caractérisent bien souvent par sa couardise, occupe brusquement une place de leader. Il est même présenté comme le premier témoin de la Résurrection, prenant la place, donc, de Marie-Madeleine. Les écrits gnostiques retrouvés en Egypte dés la fin du XVIIIe siècle, qui affirment que Marie-Madeleine était le disciple le plus accompli de Jésus, nous permettent de comprendre ce double mouvement. Lors du "départ" de Jésus, Pierre, qui n'avait pas reçu un enseignement aussi complet, contesta la légitimité de Marie-Madeleine, pourtant présentée par Jésus comme son "héritière". Dés lors, selon ces textes, s'affrontèrent deux églises : celle de Pierre, qui devait donner naissance à l'Eglise romaine, et celle de Marie, assimilée aux mouvements gnostiques. Ce schéma est confirmé par les données historiques actuelles sur la naissance de l'Eglise : Jésus "disparu", plusieurs communautés évoluent de manière distincte, jusqu'à ce que l'une d'elles, pour des raisons politico-économiques prenne le dessus sur les autres et s'affirme seule détentrice de la vérité : Rome.
Ni les évangiles canoniques, ni les évangiles gnostiques, ne nous disent rien de la mort de Madeleine. De nombreux écrits du moyen-âge affirment, par contre, qu'elle vint à Marseille, et, après avoir converti les Provençaux, mourut et fut inhumée dans le Sud de la France. Ces légendes sont contestées par les historiens. Au vu des données actuelles sur la christianisation de la Provence, rien ne s'y oppose pourtant. S'il subsiste peu, ou pas, de traces anciennes de ce culte provençal de Marie-Madeleine, c'est parce que ce premier christianisme provençal était hérétique et que les envoyés de Rome, arrivés plus tard, en ont alors effacé toute trace, comme cela s'est passé à Alexandrie et ailleurs.

Au moyen-âge, les cathares du Sud de la France, qui prétendaient incarner l'Eglise de Marie, héritèrent, semble-t-il, d'écrits rapportés d'Orient par Marie-Madeleine et les siens et conservés au sein de communautés clandestines qui profitèrent de l'essor du catharisme pour sortir quelque peu de l'ombre. Tout laisse penser que, lorsque l'Eglise éradiqua le catharisme, l'Eglise de Marie évolua, au sein même du clergé, comme en témoigne dans l'église de St Polycarpe La crucifixion d'Anet Auriac (1659). La symbolique de l'église de Rennes-le- Château (par exemple l'église invisible dessinée par le jardin du Calvaire à côté de l'église de pierre (=Pierre)…) manifeste peut-être l'appartenance de Saunière à ce courrant souterrain. A l'intérieur de l'église, un des signes les plus évidents de cette appartenance est le vitrail de la mission des Apôtres, qui, très clairement, met en scène deux groupes d'apôtres, l'un béni par Jésus, l'autre, où se trouve Pierre, congédié par Lui. Dans le fond du vitrail, on devine, échoué sur une côte rocheuse, un navire qui évoque le légendaire provençal de Madeleine…
Mais Saunière a pu, aussi, être influencé par certains occultistes qui évoluaient, en même temps que lui, autour de Rennes-le-Château, comme Jules Doisnel, qui, en 1890, fonde l'Eglise Gnostique, prétendue héritière des cathares et à travers eux des gnostiques des premiers siècles. Eglise Gnostique, dont un certain membre, le docteur Fugairon, affirmait que Marie-Madeleine avait rapporté le corps de Jésus dans le Sud de la France…

Christian DOUMERGUE

~~~~~~~~

Article du Lundi 21 juillet 2003

Compte rendu de la conférence du vendredi 18 juillet
au jardin de l'abbé à Rennes le Château

Vendredi 18 juillet, à Rennes le Château, Paul Saussez (architecte), nous a montré une version améliorée de sa précédente
conférence. " Exit " les papiers calques colorés, cette année Mr Saussez c'est équipé d'un ordinateur portable relié à un
rétroprojecteur. Ses conférences consistent à argumenter les nombreuses images en trois dimensions de l'église Marie
Madeleine, reconstituée à sa façon.
Nous apprenons par exemple qu'avant l'arrivée de Saunière, le confessionnal était en face de l'entrée principale. Sur la gauche,
montait un escalier en bois servant à gravir un balcon de la largueur de l'église. A la hauteur de l'hôtel actuel se dressait un
mur, ouvert de chaque côtés, formant ainsi un espace demi sphérique servant de sacristie, trop humide paraît-il. L'autel de
l'époque (à la même place qu'aujourd'hui) reposait sur sa longueur, encastrer dans le mur, et soutenu de chaque côtés par
deux piliers " Carolingiens " . En effet, non seulement le pilier gravé " mission 1891 " était double, mais d'époque
carolingienne, au lieu de wisigothique.
Le second pilier en bois ne servant pour Saussez que de socle pour une statue inconnue. On accédait à la chaire (Saint Luc)
par une porte fermée à clef, donnant accès à une autre porte fermée elle aussi à clef. Selon Saussez, cet espace entre les
deux portes aurait donc pu servir de placard secret.
Le plus impressionnant, est la vision en 3 D du tombeau des seigneurs, puis de la crypte.
Car il y a bien une crypte pour Mr Saussez. L'année dernière il a déclaré en être sure à 99,99 %, bien qu'il ne l'a jamais vu,
puisqu'il ne sait pas si elle est comblée ou vide. Selon lui, la raison pour la quelle les sondages réalisés par l'équipe de
canadiens n'ont rien donnés, c'est parce qu'ils n'ont pas voulu dépassés 50 cm de profondeur, par peur de devenir imprécis
s'ils sondaient plus profond. (Je précise, que l'équipe du prof Eissenman, financée par la fondation MERIL, a effectuée des
sondages aux pieds du sphinx d'Egypte et sont à l'origine de la découverte d'un sous terrain situé à 12 mètres de profondeur,
il y a déjà 8 ans !)

Saunière a fait détruire le mur dernière l'hôtel, construit une nouvelle sacristie et une pièce en quart de cercle, appelée la pièce
secrète, et à la quelle ont accède par l'intérieur d'une armoire sans fond.
Un sujet sur lequel Mr Saussez ne c'est pas attardé cette année, est sans conteste la double épaisseur des murs de l'église.
La surface intérieur de ce bâtiment est très largement inférieur à ce qu'elle devrait être. En effet entre les anciens et les
nouveaux murs (plus fins), il y a un espace vide d'environ 50 cm. Et 1,50m d'espace, derrière le mur donnant sur le presbytère.
Béranger aurait il caché quelque chose entre les anciens et nouveaux murs ?
Cette année en tout les cas, pas un mots la dessus !
IL s'en suit bien évidement un débat, où les intervenants (toujours les même), s'auto congratule les uns les autres d'avantage
qu'à l'habitude. Une chose est certaine, c'est que malgré quelques interprétations personnelles due au manque d'information,
le travail d'architecture du conférencier est impeccable.
Jérome

Retour haut de page

 

Les archives du journal

E-Mail : Contact

Retour à l'accueil